Susceptible d’orienter de manière significative la perception d’autrui sur notre personne, l’état de la paupière inférieure modifie profondément le regard. Le contour de l’œil revêt ainsi une importance toute particulière à laquelle la blépharoplastie n’est pas toujours la réponse adaptée. Selon les cas, la paupière inférieure peut être creusée par le cerne, ou au contraire gonflée par une poche aqueuse ou lipidique. La réponse qui redonnera de l’éclat au visage n’est alors pas toujours chirurgicale.
Particulièrement inesthétique, le gonflement de la paupière inférieure peut avoir plusieurs origines. On distingue deux grandes familles de poche : aqueuses et lipidiques. Pour reconnaître une poche lipidique d’une poche graisseuse, il suffit de presser délicatement la paupière inférieure du bout du doigt. Si la poche retrouve immédiatement sa morphologie d’origine à l’arrêt de la pression, il s’agit d’une accumulation de liquide aqueux. Si au contraire, le creux engendré par la pression peine à s’effacer, vous êtes probablement face à une poche graisseuse.
Si la blépharoplastie peut corriger une poche aqueuse, des solutions alternatives permettent d’échapper ou de retarder le recours à la chirurgie de la paupière inférieure.
D’où viennent-elles ?
Les poches aqueuses résultent essentiellement d’un problème de circulation lymphatique et de recyclage des déchets par l’organisme. C’est l’accumulation de cette lymphe qui gonfle la paupière inférieure. Plusieurs facteurs peuvent engendrer ces poches : fatigue, stress, excès de tabac, alcoolisation, manque de sommeil, etc. Elles peuvent également venir d’un problème physiologique, tel un dysfonctionnement rénal, qu’un médecin pourra facilement contrôler. Une prédisposition génétique peut de plus favoriser le gonflement de la paupière.
La blépharoplastie est-elle adaptée au traitement des poches aqueuses ?
La blépharoplastie inférieure peut corriger la poche, mais il est fort probable que le problème réapparaisse. En effet, si le dysfonctionnement interne à l’origine de la mauvaise circulation de la lymphe n’est pas traité, la chirurgie ne pourra apporter de réponse pérenne au problème de poche aqueuse. La blépharoplastie devient pertinente dans le cas où les poches sont ancrées et ne s’estompent plus au fil de la journée.
Les alternatives à la chirurgie de la paupière
Une bonne hygiène de vie est le premier réflexe à adopter pour qui veut éviter les poches aqueuses sous les yeux. Un bon sommeil dans une pièce fraîche et aérée, une bonne hydratation ainsi qu’une alimentation équilibrée peu salée sont des alliés.
En favorisant la circulation sanguine et celle des vaisseaux lymphatiques, le froid opère une véritable vidange de l’œdème des paupières. Il suffit de placer quelques minutes au réfrigérateur un masque en gel ou 2 sachets de thé verts et de les appliquer environ un quart d’heure sur vos paupières inférieures, pour les décongestionner.
La cosmétique recèle bien entendu de nombreux produits et autres roll-on destinés à atténuer les poches aqueuses. Il existe même des appareils de stimulation électrique basse fréquence pour provoquer des contractions musculaires et relancer la circulation.
Les massages comptent également parmi les traitements proposés : drainages lymphatiques, digitopression, endodermologie, etc.
Les poches lipidiques
Dans le cadre d’une paupière inférieure gonflée par une accumulation de graisse, seule la chirurgie du cerne peut apporter une réponse. Là encore, selon les cas, plusieurs options sont envisageables, selon que la graisse s’accompagne ou non d’un excès cutané.
Le retrait de la poche graisseuse
Dans le cas d’une poche sans excès cutané, le chirurgien peut « récolter les petits amas graisseux » via une approche conjonctivale, sans laisser de cicatrice.
Le retrait de la graisse et d’un excédent de peau : la blépharoplastie inférieure
Si le patient présente un excès cutané disgracieux, le chirurgien pratique une blépharoplastie inférieure. Il effectue une petite incision au raz des cils, retire la graisse et finit par redraper la peau. La peau est alors suturée à l’aide d’un fil extrêmement fin juste sous les cils.
Le cerne coloré est dû à une hyperpigmentation de la peau, liée à des micro vaisseaux. Dans ce cas précis, le chirurgien esthétique privilégie généralement l’utilisation d’anti cerne. Le cerne creux se définit quant à lui comme un relief trop saillant du cadre orbitaire, avec un aspect de globe oculaire enfoncé.
D’où vient le cerne creux ?
Le cerne creux peut être dû à une fonte de la graisse péri orbitaire ou congénital. Il est souvent majoré avec le vieillissement facial. Il peut également parfois être induit par un retrait de graisse excessif au cours d’une chirurgie palpébrale.
Quel est le traitement adapté ?
Dans les deux cas de figure, le traitement de choix est un lipofilling, c’est-à-dire une lipostructure périorbitaire par injection de graisse prélevée au niveau de l’abdomen, des hanches ou des cuisses. La graisse du patient est alors purifiée et centrifugée, avant d’être réinjectée à l’aide de microcanules pour atténuer les reliefs osseux et redonner au regard un aspect plus reposé.
Les alternatives à la chirurgie
S’il est dans certains cas possible d’avoir recours aux injections d’acide hyaluronique pour combler le creux de la paupière inférieure, c’est avec la plus grande prudence au niveau des quantités injectées ainsi que de la profondeur du site d’injection. Il s’agit avant tout d’éviter l’apparition de poches d’œdème, parfois très longues à se résorber.
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